La co-livraison de produits alimentaires
Publié le 14/05/2020
Nicolas Bonnet, ancien salarié du laboratoire public Labocéa, animait un service de conseil en hygiène alimentaire. Ses principaux clients ? Les cuisines centrales et les collectivités territoriales. « Elles se font livrer des produits alimentaires d’un peu partout. Les camions de livraisons, à moitié plein, défilent sur les parkings, les uns derrière les autres. Je me suis demandé comment rationaliser cette logistique », explique Nicolas Bonnet qui a lancé, en avril 2020, la plateforme Coclicaux.
Son objectif ? Favoriser la co-livraison et le co-stockage des denrées alimentaires. Son application, qui met en lien les producteurs locaux et les transporteurs, a été imaginée avant le confinement. « Elle a encore plus de sens aujourd’hui car on a vu, avec la crise sanitaire, un élan vers les circuits courts et l’approvisionnement local ».
Coclicaux (pour CO-livraison en un CLIC entre acteur locAUX) devrait permettre aux petits producteurs "qui n'ont pas toujours le temps ni les moyens d'assurer les livraisons" de réaliser quelques économies. "Parfois le coût de la livraison atteint 50 % du montant de la commande." Et mutualiser les livraisons, c'est moins de camions sur les routes.
La plateforme est simple d'utilisation. Une fois inscrit, le producteur propose ou recherche un trajet pour acheminer la marchandise à son client.
"L'inscription est gratuite. Le coût du transport est majoré d'une petite commission. C'est cette dernière qui finance mon projet".
Pour l'instant, Coclicaux enregistre 111 utilisateurs et une quarantaine de producteurs. Elle est accessible sur https://coclicaux.fr/ et sur les réseaux sociaux.
Article de Catherine LEMESLE, Ouest France du 14 mai 2020
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